[Film] Diary Of The Dead - Georges Romero
Réalisateur : Georges Romero
Avec : Michelle Morgan, Shawn Roberts, Nick Alachiotis
Horreur, U.S.A (2007), 95 minutes
Sortie le 25/06/2008
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Romero, ou le maitre du zombie - à défaut d'être celui de l'horreur - revient sur nos écran, pour le plus grand plaisir des fans.
C'est cet homme qui a rendu le genre populaire avec le culte Night of the living-dead en 1968, son premier film, qui sera suivi 10 ans plus tard par Dawn of the dead, par Day of the dead en 1985. Puis qui en 2004, à la surprise générale a remit le couvert avec une nouvelle bobine truffée de zomblards mais pour le coup controversé Land of the dead, dont il se dit lui-même insatisfait ( véridique, entendu de mes propres oreilles ) .
Et c'est à ce même homme que l'on a refusé l'adaptation du jeu vidéo Resident Evil. C'est à n'y rien comprendre.
Le 25 juin 2008 sortira sur nos écran ce qu'il décrit comme un nouveau point de départ dans sa série des films de morts-vivants. En effet, si l'on pouvait noter une continuité dans ces quatre précédents métrages notamment dans l'évolution psychologique des zombies, ici Romero crée la rupture.
Une rupture à la fois marqué par un budget avoisinant les 2,5 millions de dollars, ce qui lui a permit d'avoir un contrôle total de son projet ( d'ailleurs il dit lui-même qu'il s'agit du premier film depuis Night of the living dead dont il est à 100% l'auteur ), et à la fois par une approche nouvelle de son sujet. Le ton est ici beaucoup plus léger, on frôle la comédie horrifique ( d'ailleurs le métrage fait penser par moment à Shawn of the dead d'Edgar Wright ). Romero en profite même pour glisser quelques petits clins d'œil à ses propres films de zombies et à ce qu'en ont fait des metteurs en scènes comme Danny Boyle avec 28 jours plus tard ( voir la réplique "Un mort ça marche lentement" ).
Cependant le message idéologique et politique du film est toujours présent bien que divulgué de façon plus grossière. Le film opte pour le "style Blair Witch" ( le film le plus populaire, mais loin d'être le meilleur, utilisant la caméra et l'équipe de tournage comme éléments scénaristiques/caméra subjective ), une approche que l'on pourrait comparer au Redacted de Brian De Palma. Comme ce dernier l'image est porté à l'écran grâce à différents moyens de diffusion de l'information ( plus particulièrement internet ) pour mieux en faire la critique et mettre en avant les dangers de la contre information. D'ailleurs au départ, Romero ne s'apprêtait pas à distribuer son film au cinéma mais avait projeté de le fragmenter en différents épisodes pour ensuite les mettre en téléchargement sur internet, par téléphone mobile.
Pour ce qui est du scénario, il manque cruellement de profondeur : les personnages sont lisses et le narration à quelques petits coup de mou par moment même si elle réserve quelques bonnes surprises. Les acteurs, tous inconnus, semblent manquer de convictions ( c'est aussi du au scénario, les rôles ne sont pas assez creusés ) sans tomber dans l'incrédibilité. La mise en scène, bien qu'étant censé être celle d'un jeune étudiant en cinéma, est soigné, rien à redire là dessus.
On pourra donc reprocher à ce cinquième volet de la saga des morts-vivants de Georges Romero de manquer de force scénaristique et de trop souvent sombrer dans un humour qui n'est pas forcément le bienvenue chez Romero.
Le film n'en demeure pas moins une œuvre qui permet de passer un bon moment de détente tout en s'interrogeant sur un problème actuel et fondamental grandissant : l'information.
Bref, déception.
A savoir : Le film a reçu le Prix de la Critique au festival Fantastic'Arts de Geradmer.
C'est cet homme qui a rendu le genre populaire avec le culte Night of the living-dead en 1968, son premier film, qui sera suivi 10 ans plus tard par Dawn of the dead, par Day of the dead en 1985. Puis qui en 2004, à la surprise générale a remit le couvert avec une nouvelle bobine truffée de zomblards mais pour le coup controversé Land of the dead, dont il se dit lui-même insatisfait ( véridique, entendu de mes propres oreilles ) .
Et c'est à ce même homme que l'on a refusé l'adaptation du jeu vidéo Resident Evil. C'est à n'y rien comprendre.
Le 25 juin 2008 sortira sur nos écran ce qu'il décrit comme un nouveau point de départ dans sa série des films de morts-vivants. En effet, si l'on pouvait noter une continuité dans ces quatre précédents métrages notamment dans l'évolution psychologique des zombies, ici Romero crée la rupture.
Une rupture à la fois marqué par un budget avoisinant les 2,5 millions de dollars, ce qui lui a permit d'avoir un contrôle total de son projet ( d'ailleurs il dit lui-même qu'il s'agit du premier film depuis Night of the living dead dont il est à 100% l'auteur ), et à la fois par une approche nouvelle de son sujet. Le ton est ici beaucoup plus léger, on frôle la comédie horrifique ( d'ailleurs le métrage fait penser par moment à Shawn of the dead d'Edgar Wright ). Romero en profite même pour glisser quelques petits clins d'œil à ses propres films de zombies et à ce qu'en ont fait des metteurs en scènes comme Danny Boyle avec 28 jours plus tard ( voir la réplique "Un mort ça marche lentement" ).
Cependant le message idéologique et politique du film est toujours présent bien que divulgué de façon plus grossière. Le film opte pour le "style Blair Witch" ( le film le plus populaire, mais loin d'être le meilleur, utilisant la caméra et l'équipe de tournage comme éléments scénaristiques/caméra subjective ), une approche que l'on pourrait comparer au Redacted de Brian De Palma. Comme ce dernier l'image est porté à l'écran grâce à différents moyens de diffusion de l'information ( plus particulièrement internet ) pour mieux en faire la critique et mettre en avant les dangers de la contre information. D'ailleurs au départ, Romero ne s'apprêtait pas à distribuer son film au cinéma mais avait projeté de le fragmenter en différents épisodes pour ensuite les mettre en téléchargement sur internet, par téléphone mobile.
Pour ce qui est du scénario, il manque cruellement de profondeur : les personnages sont lisses et le narration à quelques petits coup de mou par moment même si elle réserve quelques bonnes surprises. Les acteurs, tous inconnus, semblent manquer de convictions ( c'est aussi du au scénario, les rôles ne sont pas assez creusés ) sans tomber dans l'incrédibilité. La mise en scène, bien qu'étant censé être celle d'un jeune étudiant en cinéma, est soigné, rien à redire là dessus.
On pourra donc reprocher à ce cinquième volet de la saga des morts-vivants de Georges Romero de manquer de force scénaristique et de trop souvent sombrer dans un humour qui n'est pas forcément le bienvenue chez Romero.
Le film n'en demeure pas moins une œuvre qui permet de passer un bon moment de détente tout en s'interrogeant sur un problème actuel et fondamental grandissant : l'information.
Bref, déception.
A savoir : Le film a reçu le Prix de la Critique au festival Fantastic'Arts de Geradmer.
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